Petit historique de l'association par le président...

Françoise parmi les enfants sénégalais
Françoise parmi les enfants sénégalais

Tout a commencé en 1962 lors de mon service militaire effectué  à THIES au Sénégal., au début de l'indépendance.

A cette époque, j'étais fiancé, et  je m'étais promis  de revenir avec ma femme. Nous sommes revenus plusieurs fois avec les voyages des peintres et une fois en vacances pour une semaine.


Lors de notre dernier voyage en 1999, nous avons fait l'acquisition d'une maison au Sénégal. J'ai eu ma retraite fin 2000. Dès 2001, après avoir tout vendu en France, nous étions au Sénégal. Pendant les premiers mois, nous avons aménagé notre maison.

Nous avons alors fait la connaissance  de sœur Hortensia, missionnaire espagnole, qui allait chaque jour donner des soins dans les villages de brousse. Elle nous a passé le "virus" de l'aide au plus démunis. Pendant 4 ans, nous l'avons aidée de notre mieux en soignant plaies, brûlures... dans des conditions très précaires. Un espagnol, nous voyant travailler dans ces conditions a décidé d'aider financièrement à la construction d'un dispensaire digne de ce nom.

 

J'ai bénévolement, suivi ses travaux et bien entendu effectuer les travaux de peinture.
Actuellement, une équipe médicale Sénégalaise est en place, une maternité vient enrichir ce service qui deviendra opérationnelle début 2008.


Entre temps, nous avons fait la connaissance d'un jeune français venu travailler ici. C'est lui qui à crée l'Association "ÉCOLE POUR TOUS" en 2001. Pendant plusieurs années, il a galèré pour trouver des fonds. il comptait beaucoup sur le tourisme...

 

Son projet nous tenait à cœur, de créer une structure pour accueillir les jeunes enfants. L'école n'étant obligatoire qu'à partir de 7 ans, la plupart sont livrés a eux-mêmes. J'ai donc pris la présidence de l'Association en 2004. Nous avons eu beaucoup de mal à avoir le terrain au nom de l'association. Ce terrain de 2500m2, est un don de l'ancien président.

Avec nos deniers, nous avons construit une première classe. Ma femme et moi assurions le fonctionnement (30 petits), en attendant qu'une jeune femme du village fasse un stage. Il nous fallait trouver de l'argent, pour continuer à construire, tant la demande des parents était pressante.

 

Nous avons fait l'acquisition d'un fourgon afin de ramener de France par la route "5600km" du matériel pédagogique et au retour nous avons rapporté de l'artisanat Sénégalais vendu en France par notre entourage et les adhérents : vide greniers, kermesses dans des écoles nous soutenant.

 

Nous avons actuellement 3 classes construites avec des sanitaires, sur 5 prévues, grâce à une subvention des régions Pays de la Loire et Centre. Il faut dire que, 40 ans après mon service militaire au Sénégal, j'ai retrouvé un copain d'armée de Thiès en vacances. Voyant le travail que nous accomplissons, lui et sa femme ont créer une antenne de l'association dans le Loiret. Le but n'est pas atteint; Les enfants ont soif d'apprendre.

 

Nous voudrions pouvoir les aider à continuer, pour certains, des études dans des établissements privés ou l'enseignement est dispensé dans de bonnes conditions. Pour les autres, créer une structure d'apprentissage serait souhaitable. C'est le vœu d'un jeune sénégalais qui dans son village, à ouvert une petite structure.

 

Voilà, en résumé, notre parcours.


Tant que nous le pourrons, nous ferons tout pour que ces enfants puissent acquérir un minimum de connaissances.

 

Avec les enfants nous recevons beaucoup

 

Joseph-Paul et Françoise COQUEREAU